Quel est le risque en cas d’hépatite B ?
La transmission du virus de l’hépatite B de la mère à l’enfant est extrêmement fréquente, quasiment systématique et va donner habituellement lieu, pour le nouveau-né, à une hépatite chronique.
En effet, si la guérison spontanée de l’hépatite B est fréquente chez l’adulte, il n’en est pas de même pour l’enfant qui ne se débarrasse que rarement du virus.
Pour éviter ce risque, toute femme enceinte bénéficie d’un dépistage de l’hépatite B avant le dernier trimestre de la grossesse, aux alentours du 6ème mois.
Si elle est négative ou guérie d’une hépatite B ancienne, il n’y a pas de risque pour le nouveau-né.
Si elle est porteuse du virus (antigène HBS positif) le nouveau-né va bénéficier à la naissance d’un double traitement :
l’injection
d’immunoglobulines spécifiques antihépatite B (des anticorps
spécialisés)
une
vaccination classique, qui se fera selon le schéma habituel.
Les immunoglobulines combattent le virus pendant les quelques semaines nécessaires au nouveau-né pour fabriquer ses propres anticorps à partir du vaccin. Cette technique est efficace et bien maîtrisée. Elle est dénuée d’effets secondaires pour l’enfant, et la protection acquise par la vaccination est habituellement définitive.
Si c’est le père qui est porteur d’une hépatite B, il ne peut pas transmettre la maladie sans que la mère soit elle-même contaminée. Dans un couple, lorsque l’une des deux personnes est porteuse de l’hépatite B, la vaccination est indispensable pour protéger le partenaire non infecté. Dans ce cas, le nouveau-né d’une
Quel est le risque en cas d’hépatite C ?
La transmission de l’hépatite C de la mère à l’enfant existe, mais se révèle peu fréquente (de l’ordre de 3 %). En revanche, lorsque la mère est porteuse à la fois du VIH et de l’hépatite C, le risque de transmission au nouveau-né est de l’ordre de 20 %.
Cependant, lorsque l’enfant est contaminé par le VHC, il guérit souvent spontanément (contrairement à l’adulte). La césarienne n’apporte pas de réduction de la transmission.
Lorsque le père est porteur d’une hépatite C, il ne peut pas le transmettre directement à son enfant sans que la mère soit elle-même contaminée. En revanche, les rapports non protégés, nécessaires pour qu’une grossesse puisse avoir lieu, peuvent être exceptionnellement à l’origine de la transmission de l’hépatite C à la future mère. Même si cette situation est rare, certains couples ne souhaitent pas assumer le risque et utilisent un préservatif lors de tous leurs rapports sexuels.
Il existe une possibilité de recourir à des techniques de procréation médicalement assistée pour les grossesses à risque viral. On prélève alors le sperme du père, qui va subir une série de manipulations de manière à obtenir des spermatozoïdes « lavés » de toute présence du VHC, ainsi qu’on le fait pour le VIH/sida. La technique consiste ensuite en une insémination artificielle ou une fécondation in vitro. Néanmoins, ces techniques sont lourdes, longues, et aboutissent moins fréquemment à une grossesse.
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